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Au gré du vent, à fleur d'eau
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21 février 2006

" ARRIVER AU PORT "

port_vendres

Aquarelle Port-Vendres (66)    www.demarte.org/ html/favorite.htm.

« Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l’âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir. » 

Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose

port_vendres_photo_20_02

Port-Vendres (66)

Qu'évoque pour vous l'expression "arriver au port" ?...

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Commentaires
M
Merci de nous faire profiter de ta réflexion...<br /> Je te réponds plus longuement ce soir... Je pars pour la journée. Bisous
E
Tes mots ....comme un écho ...une synthèse pour une âme qui renaît tout doucement mais surement car elle le désire au plus profond d'elle.<br /> <br /> Biz admiratives
F
Ta réflexion m'a fait réfléchir un bon petit moment May'Anne!<br /> Est-ce qu'on survit entre deux re-naissances? Finalement, je crois que ça dépend. Parfois, pour arrêter de survivre, on sur-vit en vivant par excès (d'activités, de relations, de boulot...). Parfois on sous-vit, comme si on était au ralenti. Mais après un temps de l'un, de l'autre ou une alternance des deux, je crois qu'on renaît à un nouveau soi-même. Nouveau parce qu'à la fois fait de ce que l'on était avant et de ce que l'on est devenu(e) entre temps. Pendant cette marée haute où l'on a abordé un nouveau rivage. Pendant la marée basse où l'on a dû trouver ou retrouver en soi des ressources disponibles. L'ensemble amène à une autre étape, à la découverte de nouveaux aspects de notre espace intérieur. Comme toute gestation, celle-ci prend du temps. On ne survit donc pas, on "geste", on s'ouvre à la "reconnaissance" de ce qu'on est devenu et on se prépare à renaître au "deux" qui viendra.<br /> Mue avant l'émue en quelque sorte...<br /> Bises serpentines...<br /> Flo
M
Belles rimes toutes en or(e)... J'associe moi aussi cette idée à une belle rencontre amoureuse... qui insufle un supplément de vie.<br /> Re-naissance... OUI mais elle laisserait supposer que lorsqu'on n'est pas amoureux, on survit... Idée pour moi assez difficile à accepter. <br /> Merci Flo, Bises clapotis
M
Un port pour un nouveau voyage "à terre" pour de nouvelles rencontres, moments de partage et de fête avant de repartir vers de nouveaux horizons... Voyageurs infatigables, insatiables...
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