REVES ET EDUCATION
Est-ce que l’un des objectifs de l’éducation est de casser nos rêves d’enfant ?
« La plupart des éducations visent à enseigner la gestion de la défaite. Dans les écoles, les enfants sont avertis qu’ils risquent d’éprouver des difficultés à trouver du travail même s’ils décrochent le baccalauréat. Dans les familles, on s’efforce de les préparer à l’idée que la plupart des mariages débouchent sur des divorces et que la plupart des compagnons de vie s’avéreront décevants …/…
Aux optimistes, les informations rappellent matin, midi et soir que nulle part au monde les humains ne sont protégés. …/…
Echec mondial, échec local, échec individuel, seuls sont entendus ceux qui parlent de lendemains qui déchantent.
Quel augure oserait annoncer que, dans l’avenir, tout ira de mieux en mieux ? Et au niveau individuel, qui oserait enseigner à l’école : que faire si vous obtenez l’oscar du meilleur rôle ? Comment réagir si vous remportez un tournoi du grand chelem ? que faire si votre petite entreprise s’élargit en multinationale ?
Résultat : quand la victoire arrive, l’individu est dépourvu de repères et, bien souvent, il est si décontenancé qu’il organise vite fait sa défaite afin de se retrouver dans « une normalité » connue. »
Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, tome IV.
Combien sont-ils (sommes-nous) à avoir été programmés pour la soumission, la passivité, l’échec?
Et si la Vie c’était saper cette programmation, scier un à un les barreaux de la cage mentale dans laquelle on nous a enfermés (ou nous nous sommes laissé enfermer) pour déployer nos propres ailes, pour aller jusqu’au bout de nos rêves d’enfant ?